Entraîneur de natation handisport au Pôle France Relève au Creps de Bordeaux
Depuis 3 ans, je suis entraîneur de natation au Pôle France Relève au Creps de Bordeaux, au sein du Centre Fédéral Handisport rattaché à la Fédération Française de Handisport. Auparavant, j’entraînais à la Fédération Française de Natation dans différents clubs comme à Lagny-sur-Marne ou à Dubaï. Actuellement, j’entraîne 5 jeunes espoirs.
Le fait d’être entraîneur nous pousse à faire de la Préparation Mentale de façon intuitive. Mes lectures sur le sujet ou les rencontres avec des préparateurs mentaux comme Julie Marracq (psychologue du sport et préparatrice mentale au sein du Creps de Bordeaux) m’ont donné envie de compléter ma formation d’entraîneur. Avec la formation LNF, j’ai maintenant des outils pour accompagner mes sportifs et éviter certaines erreurs.
J’ai choisi LNF pour me former, notamment parce qu’Annaëlle Malherbe était très impliquée dans cette formation. J’ai eu également plusieurs retours positifs de la part de personnes qui l’ont suivie.
Je vais commencer tout simplement par l’Outil Motivation. Toutes mes rencontres avec les sportifs passent désormais par la réalisation d’un état des lieux motivationnel. Cet outil me permet de savoir si le sportif est vraiment en phase avec le projet sportif qu’on lui propose. C’est important, car la vision d’un sportif handisport est différente de celle d’un sportif valide très impliqué dans son sport dès le plus jeune âge. Après ce premier bilan, je passe le relais à un préparateur mental, notamment pour la Fixation d’Objectifs. Je travaille actuellement avec Thibaut Oglio, formé également par LNF. J’estime que c’est important pour mes sportifs de pouvoir se confier à une personne différente de l’entraîneur. Le trio sportif-entraîneur-préparateur mental doit être en osmose.
J’ai pu appliquer l’Outil Routines avec une sportive en équipe de France de Roller. Elle souhaitait traiter son problème de stress en compétition. Nous avons mis en place une routine après avoir identifié le moment où le stress était le plus important : au départ de la course. Le processus a été assez long, car le stress était profond.
Pour les valides ou les handis, la façon d’utiliser les outils est la même. Je dirais qu’il faut un peu plus de patience avec les handis, leur sensibilité est plus forte, il faut donc bien peser ses mots et les laisser intégrer les outils par eux-mêmes sans imposer, tout en les guidant.
Oui, car maintenant que je suis formée, je maîtrise mieux ma verbalisation avec les sportifs.
Oui, totalement. Notre rôle en tant qu’entraîneur, c’est de soutenir le travail du préparateur mental. Il est aussi important d’échanger avec lui sur les situations vécues à l’entraînement ou en compétition. Cette formation m’a confortée dans mes choix pédagogiques en tant qu’entraîneur, mais ça m’a aussi permis de progresser.
Je pense que, s’il en a la possibilité, le sportif doit plutôt se reposer sur le support d’un préparateur mental.
C’est pour tout le monde et ça peut même servir pour sa vie personnelle et professionnelle. Les outils peuvent aider à mieux vivre, tout simplement.
Très bien, les contenus sont très clairs, les encouragements de Pierre Pupier tout au long de la formation sont rassurants.
Ces outils de la Préparation Mentale permettent un bon accompagnement de l’entraîneur. Quand on n’est pas formé, les mots que l’on emploie avec le sportif peuvent devenir des maux. Cette formation va faire gagner du temps au sportif et à l’entraîneur. C’est applicable de suite et de façon très logique. Cette formation donne du sens à votre vie d’entraîneur.
Merci à vous !
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